vincent corriere

encre, crayons et feutres sur papier 30*40 cm.

encre et feutres sur papier 10,5*14,5 cm.

Du 1er au 8 Juin 2010 : La biennale resto-pub, Sorocabanna Palace, Montevideo, Uruguay.

Encre de chine et feutres sur papier, 20*40 cm. 2009

Ce dessin parle vraiment de moi et de ma manière d'être au monde et avec les autres. Il est très coloré et joyeux du côté gauche et sombre et violent du côté droit. Il y a une coupure nette entre les deux. Il y a un clivage important dans cette oeuvre. J'ai commencé à dessiner par la gauche en essayant d' être harmonieux. Pendant sa réalisation j'ai reçu un appel téléphonique qui m'a mis dans un état de frustration et de colère rentrée. Je continuais à dessiner en même temps et j'ai raté mes formes harmonieuses. Je cherchais tout de même à garder une forme globale cohérente: j'ai du accentuer ces ratages et en masquer certains avec du noir. Au final j'ai vu qu'il y avait dans mon dessin une surface et un fond caché qui se révèle sur la droite et dont on peut se douter qu'il existe sous la surface de gauche. Quand des évènements  me perturbent vraiment, la forme sociable et légère ne tient plus, je m'effondre vers ce fond fait de colère, de peur et de haine. Ca me fait penser au corps humain aussi avec sa surface (sa peau, les formes feminines) qui peut etre très attirante et belle et l'interieur fait d'organes et de liquides dégoutants. Je pense que c'est ma relation face au féminin qui est exprimé dans ce dessin. Le coup de fil venait de ma copine de l'époque qui me menait en bateau...